La protection internationale des réfugiés : un retour à l’entre-deux-guerres
Conférence de Francesca Piana
La migrazione forzata e l’aiuto umanitario sono temi di cui si parla quotidianamente sui giornali, dividono i governi e polarizzano l’opinione pubblica. Ma conosciamo davvero i termini del dibattito e i processi da cui sono derivati? Al termine della Prima guerra mondiale, migliaia di rifugiati russi, che avevano lasciato alle spalle la guerra civile, e armeni, sopravvissuti al genocidio perpetrato dal governo ottomano, trovarono asilo nel Mediterraneo orientale, in Europa centrale e nei Balcani. Molti rifugiati russi ed armeni giunsero anche in Francia, alla ricerca di lavoro e asilo politico. Quegli anni di sperimentazione portarono alla nascita del primo regime internazionale di protezione dei rifugiati politici, i cui echi risuonano ancora oggi.
Francesca Piana è visiting professor presso l’Università degli Studi di Trento, specializzata in storia dell’aiuto umanitario, delle migrazioni e delle donne in Europa. Ha conseguito un dottorato in storia e politica internazionale presso l’Institut de hautes études internationales et du développement di Ginevra.
Incontro in francese
Les migrations forcées et l’aide humanitaire sont des sujets qui reviennent quotidiennement dans les journaux, divisant les gouvernements et polarisant l’opinion publique. Mais comprenons-nous vraiment les termes de ce débat et les processus qui l’ont engendré ? À la fin de la Première Guerre mondiale, des milliers de réfugiés russes, ayant fui la guerre civile, et d’Arméniens, survivants du génocide perpétré par le gouvernement ottoman, ont trouvé refuge en Méditerranée orientale, en Europe centrale et dans les Balkans. De nombreux réfugiés russes et arméniens sont également arrivés en France, en quête d’emploi et d’asile politique. Ces années d’expérimentation ont donné naissance au premier régime international de protection des réfugiés politiques, dont les échos résonnent encore aujourd’hui.
Francesca Piana est professeure invitée à l’Université de Trente, spécialisée dans l’histoire de l’aide humanitaire, des migrations et des femmes en Europe. Elle est titulaire d’un doctorat en histoire et politique internationales de l’Institut de hautes études internationales et du développement de Genève.