La Terre vue du ciel
Roberto Battiston, président de l’Agence spatiale italienne ; Jean-Yves Le Gall, président du CNES
La contribution des technologies spatiales à l’étude et à la gestion du changement climatique est aujourd’hui essentielle : sur les cinquante variables climatiques essentielles, vingt-six sont observables uniquement depuis l’espace. Au-delà de ces activités de suivi, ces technologies jouent aussi un rôle opérationnel dans la gestion des phénomènes climatiques extrêmes et elles contribuent, à long terme, à améliorer également l’efficacité énergétique des activités humaines, aussi bien dans le secteur des transports que dans celui des énergies renouvelables. C’est dans ce contexte qu’a été créée, à l’initiative de l’Agence spatiale française, un Observatoire spatial du climat, dont le but est de partager les données relatives au climat obtenues dans l’espace et d’en faciliter l’utilisation pour l’ensemble de la communauté scientifique.
- Jean-Yves Le Gall est président depuis 2013 du Centre national d’études spatiales (CNES), l’Agence spatiale française. Né à Marseille en 1959, il a obtenu son diplôme de maîtrise à l’Ecole supérieure d’optique, puis son doctorat en optique à l’Université Paris-Sud. De plus, il est vice-président de l’International Astronautical Federation (IAF) et Président du Conseil de l’ESA depuis juillet 2017.
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Roberto Battiston est président de l’Agence spatiale italienne (ASI) depuis 2014. Né à Trente en 1956, professeur de physique expérimentale à l’Université de Trente, il est un des plus grands experts italiens en rayonnement cosmique. Il a obtenu son diplôme de maîtrise en physique à l’École Normale de Pise et, la même année, a gagné une bourse pour poursuivre ses études en France, à l’Ecole Normale Supérieure de la Rue D’Ulm.
En 1982, il a obtenu son Doctorat à l’Université de Paris XI, Orsay.
Organisé par : Institut français Italia
Organisé dans le cadre de Cultivons notre jardin – Nouveau cycle de rencontres italo-françaises sur le monde de demain – Rome