Littérature

Lavinia Petti: Le pays des rêves oubliés

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Présentation du livre  

LE PAYS DES RÊVES OUBLIÉS (Seuil 2017) de LAVINIA PETTI
traduit
de l’italien IL LADRO DI NEBBIA (Ed. it. Longanesi 2015) 
par Laurent Lombard

 

«Il faut du courage pour oublier. Mais se souvenir… se souvenir, c’est le vrai supplice des êtres humains. Je me suis toujours demandé comment un homme peut vivre avec le fantôme de tout ce qu’il a été et le spectre de tout ce qu’il ne sera jamais. Il ne peut pas, voilà pourquoi il meurt. Nous ne vieillissons pas à force de vivre notre vie, mais à force de nous en souvenir.»

 

Lavinia Petti nous entraîne dans un univers étrange, à la fois familier et onirique (fait de villes imaginaires comme Vanesia, immense ville-lagune, siège du plus grand marché d’illusions…), qui évoque autant Alice au pays des merveilles que le gothique de l’Ombre du vent de Zafòn. Le style est incisif et passionné. Cette jeune écrivaine manie avec brio les ficelles du genre, non sans humour.

Un livre pour ceux qui aiment rêver et se perdre dans leurs rêves, pour ceux qui ne craignent pas de larguer les amarres.

 

Intervenons
LAVINIA PETTI
MARTINE VAN GEERRUIJIDE Dir. Ed. Seuil-Italia
LAURENT LOMBARD traducteur, Univ. d’Avignon


 

Biographie

LAVINIA PETTI est née en 1988 à Naples, où elle a obtenu son diplôme d’Etudes islamiques. Envoyé par la poste à l’éditeur Longanesi, ce premier roman s’est vendu à 22 000 exemplaires en Italie.

 

Résumé

Antonio M. Fonte, un écrivain célèbre, misanthrope et extravagant, vit dans sa mansarde avec Calliope, sa chatte borgne. Sans l’aide de son agent littéraire qui vient régulièrement  lui rappeler échéances et obligations en tout genre, il serait incapable de distinguer ce qui est réel de ce qui ne l’est peut-être pas. Le jour de son cinquantième anniversaire, dans le courrier des lecteurs surabondant qu’il ne lit jamais, une lettre étrange va le contraindre à fouiller sa mémoire : Genève Poitier, une femme énigmatique, un homme qu’il aurait tué… Il ne se souvient de rien. Or c’est lui qui a écrit cette lettre. Confus et perplexe, il sort se promener et soudain les portes secrètes des Quartiers  espagnols de Naples s’ouvrent à lui, dans une mer de brume. Dans un palais qu’il n’avait jamais remarqué auparavant, un curieux peintre l’accueille, qui a la manie de récupérer tout ce que les hommes ont égaré : trousseaux de clés et chaussettes dépareillées, mais aussi souvenirs de jeux d’enfant, d’amours de jeunesse, d’espoirs et de rêves oubliés… De porte en porte, nous voici donc à Tirnaïl, un pays où les illusions sont à vendre, où des brouillards hantés recouvrent des villes qui changent de forme et d’aspect… Et notre écrivain relève le défi et s’enfonce, à la recherche de ses souvenirs perdus, affrontant les démons de son passé pour reconstruire le sens de sa propre vie.

 

Presse

L’auteure ne manque pas d’enthousiasme, ni de charme, cela vaudrait la peine de l’inviter. C’est un titre tous publics, jeunes compris, qui peut intéresser également les réseaux sociaux et les blogs.

 

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